Il y’a des matins innombrables,
Où le ciel est d’azur,
Où le soleil est une caresse,
Où le vent est un baiser,
Où les fleurs s’ouvrent,
Où les épines s’écartent,
Où les lacs sont bleus,
Et les gens sont bons,
Des matins de certitude,
Des matins de gratitude,
Où l’on découvre et partage,
Ce qu’il y a de merveilleux en nous,
Chacun possède un trésor,
Sois conscient et genereux ,
De ton tresor,
En même temps sois attentif,
A recevoir le trésor des autres,
Cherche la beauté et la bonté,
Cherche la vérité et l’indulgence,
Cherche la compassion et l’excellence,
Vaincs la colère par l’amour,
Le mal par le bien,
Conquiers l’avare par la générosité,
Et le menteur par la vérité,
Aime toi,toi même,
Sans narcissisme,aucun,
Afin de ne pas souffrir,
De l’inimitié ambiante,
Commence donc à apprendre,
A t’aimer,
Tu sauras alors,aimer alentour.
Tout en acceptant ta fragilité,
Ton invulnerabilité,
Et ta faiblesse,
Occupe joyeusement ta place,
Car il y a de la place pour chacun,
Sinon ni toi ni moi,
Ne serions là,
La place aue tu désèrtes,
Pour ne pas déranger,
Reste vide à jamais,
Sens sur ton visage,
Le doux vent de l’âme,
Et ses fraîcheurs,
Sens cette douce sensation,
Aux volutes nacrées,
Aux arabesques invisibles,
Aux parfums enroulés,
Dans les replis de ce vent,
Parfois on voit ce vent sans le sentir,
Parfois on le sent sans le voir,
Parfois on ne le sent ni ne le voit,
Mais il est toujours là,
Frémissant dans un pli de lumière,
Merveilleuse cristallisation,
Du cœur de l’homme,
Qui s’éclaire à la lueur vacillante,
De la bougie de ses sentiments.
Il y’a des matins innombrables,
Où on sent ce baiser sans lèvres,
Nous enrober de son parfum velouté,
Du parfum nuancé,
Du monde qui nous entoure,
Et se dire :
"Qu’il est doux de bruisser sous ce vent",
"Qu’il est doux d’être un arbre,
Dans ce monde"
Et même si par malchance,
Tu ne donnes pas de fruits,
A la cueillette,
Ta vie n’en est pas pour autant,
Vaine,
Au moins tu auras donné de l’ombre,
Dans la fournaise des étés torrides
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