Les rayons moqueurs
Le chemin de l’amertume
Avec ses roses sous le bitume
Dans le noir profond s’enfonce
Là où même la lumière renonce
Alors les lanternes, le soir
Les belles étoiles, les beaux espoirs
S’éteignent toutes lentement
Comme l’hécatombe des sentiments
Disparaissent les leurres
Se calme la douleur
Sous la glace outre-tombe
Flocons de neige, petits bombes
Plonger dans l’eau boueuse
Dans les pensées marécageuses
Et s’endormir
Arrêter de courir
Puis un matin dans son dos
Un rayon de soleil bien chaud
Il sèche la boue, sèche les pleurs
Et te sourit d’un air moqueur
D.C