Moi le bohemien
L’impur et le vil
Chassé de la ville
Qui a traversé en silence
Des nuits et des nuits d’existence
Moi le malendrain
Pilleur
Dormeur
dans les trains
L’illustre vagabond
Qui se moque des saisons
Moi le poete nocturne
Qui n’ait jamais ouvert la bouche
Et dont on ignore la voix
Maître des mots en l’occurence
Qui détient moultes connaissances
J’ai reçu les baisers de la lune
Sur mon visage
Et j’ai senti se purifier aussitot mon ame
J’essaie maintemant de perdre memoire
Pour batir de l’espoir
Un nouvel empire