S’adressent à ceux dont la parole est morte
A ceux qui déjà affrontent l’hiver de leur printemps
A ceux qui pleurent une ombre, une rose d’automne
A ceux qui sacrifient leur vie à un espoir fuyant
Mes pensées s’adressent à ceux dont les chaînes rouillent les prisons
A ceux qui alités glissent dans un coma ouaté
A ceux qui qui prêchent la parole de l’irrésolution
A ceux qui s’égarent sur une planète décimée
Mes pensées s’adressent à celles dont le miroir a osé
Afficher l’impensable, la névrose des années
A celles dont l’amant se terre dans des bras séditieux
A celles qui enfourchent la haine, cheval de Troie
Mes pensées s’adressent à celles qui réhabilitent l’ennui
Dont les pas s’enferrent dans les journées rééditées
A celles dont les mots suintent d’une langue emprisonnée
Et dont le masque froid celle les plaies de la vie