Je n’ai pas souvenir de la première gare,
La mer a avalé les clés de la consigne.
Alors j’ai voyagé
Sans bagage étiqueté
Sans envie de retour
Sans place réservée
Comme on part pour toujours
L’express qui nous emporte loin des rives de l’enfance
à fond de train
vers notre lendemain.
Le rapide de nuit – comme étoile filante .
Il siffle comme on crie, il siffle comme on supplie..
é pericoloso sporgersi
Dans le dernier wagon
Tout semble monotone
Dans le train qui ronronne
Maintenant je somnole
La vie au dehors file, file, défile...
et moi
"J’habite en moi comme dans un train qui roule."