Si de la lucarne tu vois l’heure
Peut-être as-tu le cœur
A drainer le souvenir
De ces toits hurlants
Qui te firent souffrir
Plus bas pourtant
De la cour muette
Des rires et des rires
Montent au tempérament
Comme des enfants sages
N’as-tu pas entendu le chant
De l’oiseau d’or blanc
Choyer le matin gris
Féru de silence et d’orage
Comme s’il était plausible
Dans l’hiver puissant
Tant de rêves ont fui
Mais que dire de ces instants
Où semble naître et vivre
La douceur du jour