Ö belle nuit
C’est l’heure, il est nuit, on ne perçoit plus un bruit
Une porte sur l’imaginaire s’ouvre, tu m’entraînes fou
Vers les forets vierges aux futaies de l’amour infini
Je tremble satisfait d’un infrangible bonheur si doux
En crescendo, en allegro résonne gai l’orchestre
Il conduit ce long voyage féérique vers mille folies
Je jouis mort au grand bonheur du plaisir de la palestre
Soumis à la virginité de mes plus élégantes envies
Je traverse les vallées fertiles de mon bel esprit fleuri
Cueille sur sa sagesse tous les lointains paradis desservis
Et les fraîcheurs, ces ruisseaux câlins me bercent à ta faim
Ne me réveille plus dans cet éden exquis ; O belle nuit
J’entends ton soupir attristé, ô non ce n’est pas fini
C’est l’heure ! Il sera nuit toujours, voilà que tu m’éveil !es