Pantoum octosyllabes
Gitane
Moi Gitane sans aucun port
Je fuis l’abstrait et les impasses
Dans ma déroute aurais-je tort ?
En regard de mes courses lasses
Je fuis l’abstrait et les impasses
La nuit me plaît et je le dis
En regard de mes courses lasses
Le ciel m’étreint oui ! je gémis
La nuit me plaît et je le dis
Moi la gitane aux rêves troubles
Le ciel m’étreint oui ! je gémis
<
Moi la gitane aux rêves troubles
J’ai des amants et je me perds
<
le temps gèle mes pauvres vers
J’ai des amants et je me perds
Dans leur sillon ;fragile plume !
le temps gèle mes pauvres vers
où se traduit mon amertume.
Raymonde verney