Je peux vous l’avouer, je vis un grand amour
Au point de délaisser celui qui fut mon maître
Et ma raison de vivre avant de disparaître,
Effacé, balayé, sans espoir de retour.
Séduit par sa prestance et son verbe à l’ancienne
Il aura fait ma joie en m’offrant chaque jour
Quelques vers ciselés comme vases de Sienne.
Je l’ai pourtant quitté car dès potron-minet
Il me tirait du lit… mon exigeant sonnet !
Feras-tu mon bonheur, ô ma schaltinienne ?
Juin 2011