Le temps passe
Lentement et étrangement
Une certaine accalmie
Apaise mon océan déchainé
Je me sens renaitre à la vie
Comme si enfin mon radeau
Etait parvenu sur une ile
Et que je pouvais m y reposer
L’ile c’est d’abord elle
C’est ensuite,moi
Les mots me sont devenus presque étrangers
J’éssaie de garder un contact avec la réalité
A écrire de nouveau
La poésie est un don divin
C’est ma fenêtre sur la vie
Grâce à elle je m’éxprime
Grâce à elle je m’évade
De ma prison de cristal
Je n’écris pas pour qu’on m’éxplique
Ce qu’on pense de ce que j’écris
Je n’écris pas pour que l’on me juge
Pour que l’on me demande de me justifier
Ou d’argumenter plus que je ne le fais
J’écris pour voir les choses en moi
Pour les representer
Pour les comprendre
J’écris et je partage mes écrits
C’est aussi simple que cela
Le lecteur prend,c’est bien pour lui
Et j’éspère que mes mots lui seront utiles
Le lecteur ne prend pas,ce n’est pas grave
Celà n’a même aucune importance
L’entité abstraite "lecteur"
Aurait même céssé d’être
Que cela ne ferait rien
La poésie est devenue mon ile personnelle
Inviolée,non souillée,vierge
Tout ce qu’on y trouve
N’est que ma propre impérfection
Ma propre noirceur passée
Ma propre lumière,mon chemin
C’est un lieu de paix
Où les roses commencent à fleurir
Sur le champs de ruines que je fûs
Sur les terres brûlées de mon égo.
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"La contemplation de la nature fait les poètes ; la méditation de la destinée fait les penseurs. Le poète et le penseur regardent chacun un côté du mytère. Dieu est derrière le mur"
VICTOR HUGO