Pour tous ceux qui écrivent bien
Pour tous ceux qui chapeautent
Pour tous ceux qui dépotent
Pour tous ceux qui dégoulinent de bêtises
Pour tous ceux qui pianotent
Pour tous ceux qui notent
Pour tous ceux qui analysent
Pour tous ceux qui me déboussolent
Pour tous ceux qui peignent
Pour tous ceux qui fanfaronnent
Pour tous ceux qui lisent
Pour tous ceux qui lissent
Pour tous ceux qui me pilent sur les pieds
Pour tous ceux qui me débarrassent le plancher
Pour tous ceux qui me plaisent
Pour tous ceux qui me lassent
Pour tous ceux qui me tuent
Pour tous ceux qui chipotent
Pour tous ceux qui chantent
Pour tous ceux qui déchantent
Pour tous ceux qui tutoient le ciel
Pour tous ceux qui vouvoient les vagues
Pour tous ceux qui peinent
Pour tous ceux qui moralisent, zut !
Pour tous ceux qui explosent
Pour tous ceux qui implosent
Pour tous ceux qui m’envoient des factures
Pour tous ceux qui sont des hommes
Je veux me fondre dans le décor,
Avec lui faire corps
Seulement c’est impossible
Mon nez est trop long
Il dépassera de trop