Rêverie
Mon chaton blanc mord le tapis
Alors je le gronde agacée
Ces yeux me fixent ahuris
De ses larcins je suis lassée
Dehors le vent fléchit un saule
Le cimetière berce ses morts
Mon petit chat, outré, miaule
Il sait provoquer mes remords
Une majorette se glisse
Furtive ,vers les beaux quartiers
Vite ! je regarde en coulisse
Mon chat joue avec mes colliers
l’ordinateur bruisse soudain
Sur le clavier je vois des pattes
Je crie et le chat fuit, malin
A présent il mange mes dattes !
je me rends dans un cinéma
Lasse je distingue des ombres
Un aéroport à Palma
Une caravelle et des nombres
Une douane en Alaska
je m’endors mes rêves las sombrent
raymonde verney