J’ai creusé un silence d’une suprême pauvreté
Esquissé des ombres
Où la nostalgie ne savait
N’étais-je qu’un seul
Parmi ces temps
Vois-tu
Il y a celui que l’on croit
Et tous ces autres où le monde ne sait
Que ses chants les plus simples
Tu les croyais hautains
Ils étaient malheureux
Avides de leurs mers
Pour ne pas sombrer
J’ai perché une aurore
Au-dessus d’autres partances
Je les sais patientes
Maintenant protégées