Dans le cerceau des heures, une ronde de nuit invite à naviguer entre les souvenirs.
Je revois les préambules du soleil sur la mer et leurs couleurs muettes, comme s’ils devaient plaire avant tout au regard des marins.
L’un d’eux amassait des tonnes et des tonnes jusqu’au grand navire à quai, et personne ne parlait.
Il y avait juste de quoi vivre sur le temps, comme une brindille engoncée et libre sur un chemin.
Tout-à-l’heure, je rentrerais avec une rose en main, sachant que je n’oublierai plus ce sentiment de solitude qui n’en était pas un.
Il y a tant de monde dans les parages, tant de vies qui bouillonnent sur la Terre.