Vacances d’antan Rotrouenge en 5 quintils
Il me souvient de ma prime jeunesse
Je m’amusais bien j’effarouchais sans cesse
Les chers voisins se rendant à la messe
J’étais sauvage et sans nulle finesse
vacances de jadis
garçon manqué je courais dans la rue
j’aimais un arbre il guettait ma venue
avec bonheur cet orme avait la vue
mauvaise, trouble, or j’en étais émue
mes rêves de jadis
un pré magique accueillait mon enfance
seule, toujours, en moi une croyance
me soutenait : ma chère fée HORTENSE
et les lutins ! histoire en sur brillance
les contes de jadis
je lisais tard grâce à une veilleuse
chez ma grand-mère et j’étais très heureuse
de mon secret, MARIA la pieuse
pardonnait tout à sa chère frondeuse
mon amour de jadis
le temps filait sa trame désenchantée
mon grand chagrin perdre ma douce fée
l’âge venant ma peine s’est teintée
de souvenirs d’images éthérées
grand maman de jadis.
raymonde verney