- - VENISE
Venise j’honore ton souvenir
Le pont exhale le soupir des condamnés
Et s’effrite le temps qui fuit affolé
Le marbre pave la ruelle et les rires
Sous le masque des yeux se perdent
Dans la lagune la saison est d’or
J’ouïe de la musique baroque
Sous un pylône se pressent
Des badauds enivrés, assoiffés
Se compacte la foule éphémère
Le carnaval abjure l’austérité de la cité
Que coule le vin qui s’initie à la criée
VENISE s’effrite ton souvenir
Je reverrais le palais des doges
Je m’attarderais sur la place
Où les pigeons déposent leurs lyres
Raymonde verney