Manu, la versification de la honte pour toi, s’est réveillée
Je ne veux pas savoir si le poète en moi a le droit d’exister
Mais les vers me bouleversent et lorsqu’ils s’entrelacent
D’une étrange façon et que les mots menacent
D’explosion alors que je voudrais me taire
C’est parce qu’ils sonnent trop fort, parce qu’ils vont bien ensemble.
Et si toi mon beau-frère dont j’aime les sentences et les conversations,
Qui écrit aussi avec cette colère puisque tes textes en tremblent,
Et donc qui me ressemble, dans le fond
Ne comprend pas les sons qui se cognent et qui luttent
Si tu n’entends dans la forme et la chute,
Les rimes qui amplifient de leurs terminaisons et qui se répercutent
Dans mon cœur et mon âme, cette sublime chanson
Puisque, pour te donner raison, je dois visiblement entrer en damnation
J’irai donc dans cet enfer, pleine de satisfaction, pour crier cette poésie que tu oses décrier
Vois-tu déjà depuis un bon moment Baudelaire y est, et certainement souhaite y rester.
Sachant cela, je partirai sans une once d’hésitation où tu veux m’envoyer,
Car rassure-toi, là-bas aussi, comme ici avec toi, j’aurai quelqu’un à qui parler.