Quant aux petits matins des aurores naissantes,
Luisent comme un seul les étoiles du firmament
Vous ! funestes maux dont mon corps se lamente,
Fuyez ! toujours plus loin, vers l’éternel néant.!
La douleur de mes os, souvent dans son étreinte,
Vois ce temps, qui fuit si vite et ne peut revenir,
Puis partir au loin, sur une douce complainte
oubliant le passé, affrontant l’avenir...
Je m’ accrocherais toujours ne vous déplaise,
A ce fil de la vie, qui est une imposture,
J’ irais chercher sous les cendres, la braise !
Rallumant ma vigueur, maquillant mes blessures.
Et quand arrivera le temps et son étreinte,
Que mes membres tremblants, verrons filer les jours,
Je jetterai le masque, libre de ses contraintes,
Je baisserais les bras, sans que m’étreigne la peur.
Enfin ! tapi aux portes de mes déraisons,
Mon cœur verra s’évanouir ses illusions..!