Au lendemain

Et c’est sur ces mots que tout est fini.
Espérant luxueux lendemain, il sombra dans l’oubli, le passé, et la haine.
Luttant seul dans ces songes, gloire passé, mort futur.
Ignorant à jamais, ignorant pour toujours.
Il avait laissé sa trace ne serait-ce qu’un jour.
Perdu ce combat, il ne remontra plus le temps.
Terrible combat, il l’a vaincu, ce temps...
Et la haine l’envahit.
Comme le dernier sursaut, le dernier soupir de vie.
Ailleurs transportés, seul son esprit souhaité encore espérer.
Il ne pouvait qu’avoir l’espoir de rêver.
Une nuit où mille étoiles perdus
Permettaient le dernier sommeil retrouvé.
La mort vînt à lui comme une évidence.
Plus rien ne le retînt de toute évidence.
Tout était liquidé, liquéfié, lapidé, vilipendé.
Il l’attendait, voir la grande faucheuse, sa dernière volonté.
Dieu est espoir que ce dernier existe.
Mort est le désespoir qui nous hisse.
Le dernier tremblement.
Le dernier tressaillement.
Le si glorieux chevalier était maintenant outre-tombe.
Amenant souvenirs et gloire au catacombe.
La fin d’une vie est belle, quand on attend plus rien de cette dernière.
La fin d’une vie est belle, si ainsi est le destin.