Breloque d’un âge
(impromptu pour deux mains)
(Sextine)
Ou deux cœurs en parlure à l’écoute de l’âge
Une histoire d’antan se raconte un enfant
Voir quand sait le plus-vieux qui écrit de sa main
Ce qu’enseigne le mot c’est de savoir le dire
Le songe d’un rêve depuis bien des années
Breloque d’un âge en guêpière posée
Sa femme tant si belle en son chœur reposé
Par si tendre saison voyageant plus que l’âge
Suffit au doux partage et au fil des années
Quand bien des cheveux blancs ne voient plus que l’enfant
Mémoire de la mer au suivant de tout dire
Sur le mot du fleuve qu’y puisera sa main
Ayant fait la saison d’une feuille à sa main
Un soir dans l’utile plus qu’un mot s’est posé
C’est en primevère sans oubli que le dire...
Post-scriptum dans l’âme qui connaît bien son âge
Lune a quitté la nuit pour le jour d’un enfant
Temps plus blanc d’un linceul aux revers des années
De devoir aux avoirs le passé des années
Son regard en mémoire ou l’amour tendit main
En demeure un serment habité d’un enfant
Accroché au sarment au tiroir fut posé
Si tôt levé le jour à l’étoffe de l’âge
La traverse du vent souffle ici pour le dire
L’enfance de son art sous sa plume de dire
Quand l’ancre façonne le puits ver des années
Le sceau à l’enseigne fut hébergé par l’âge
Plus d’un soir suspendu le pendule à la main
Le silence aux abois sur un genou posé
Et cette aquarelle que peluche l’enfant
Retraité dans l’étroit de son âme d’enfant
Sous sa peau fendillée n’ayant plus que oui-dire
La mémoire en défaut ne sachant plus poser
Tous les pas cadencés de ces folles années
Où tous deux dans l’étreinte employaient jeu de mains
Sous cieux bleus au pré-vert s’attardant à cet âge
Cet enfant à l’écrin écrivit pour se dire
Une histoire posée ajournant les années
Incertain de son âge impromptu pour deux mains