Le ciel est bleu il fait très chaud
Le sable crisse dans l’allée
Un long cortège de murmures
Parmi les silhouettes sombres
Je ne suis plus qu’une apparence
Cœur attaché
Larmes figées
Les sons et les couleurs se fondent
Le temps s’arrête, un chant s’élève
Dies Irae, Dies illa...
Tout s’obscurcit la terre vacille
Et je glisse dans le néant
Larmes figées
Cœur attaché
Dernier été dernier soleil
C’était la fin de son voyage
Destination l’éternité
Adieu sourire, adieu tendresse
Elle me laissait le cœur si lourd
Elle s’appelait Marie-Thérèse
Et c’était ma mère