Ce matin j’ai trouvé une caresse
L’air triste, mais pleine de tendresse,
Par terre elle était là,
A deux pas de moi.
Certainement tombée d’une main
Après un geste brutal,
Vouée à je ne sais quel sein
D’une femme fatale.
Voulant la ramasser
Elle s’est enfuie,
Pourquoi, pour qui ?
Je la vois s’envoler
Tout là-haut dans le ciel
Mon Dieu qu’elle est belle,
Reviens, caresse abandonnée,
Tu as tellement d’amour à donner.
Louis d’Anthès, 07.09.2004