Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Epanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t’ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle toi quand même ce jour-là
N’oublie pas
Un homme sous un porche s’abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t’es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m’en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j’aime
Même si je ne les ai vus qu’une seule fois
[...]
Rappelle-toi Barbara
Cet homme, sous ce porche, son nom Barbara ?
Souviens-toi, Barbara
et ne me dit pas que tu ne le connais pas
Il a crié ton nomm’, Barbara,
ne m’obliche pas à crier à monn’ tour Barbara
Rappelle toi, Barbara !
Cette homm’, sous cette proche, Siamstrasse..
Ah tu ne souris plus mainn’tenant Barbara
Et ne m’en veux pas si je te rudoie,
je dis tu à tout ceux que j’interroche
memm’ si je ne les vois k’une seule fois..
Humour noir... désolé si j’ai choqué, pas désolé d’avoir réveillé de vieux démons (voir ci-dessous)
**Hommage sincère aussi aux Partisants, aux anonymes tombés au champ d’honneur, comme on dit, je déteste cette expression.. où est l’honneur dans une guerre ? (ceci étant cela n’enlève rien à leur héroïsme, bien entendu)
Personne n’a jamais revu Barbara... je ne la connais pas, pas plus que toutes celles (et ceux) ,nombreux(ses) à avoir disparu dans les caves ou les camps de la Gestapo. C’était entre 1936 et 1945... du moins le croit-on...
Car voyez vous, la torture continue d’être infligée partout dans le monde, y compris par les champions du monde de la démocratie, nos vaillants « marines » à Guantánamo...
Sans intention d’en faire de la "pub" : http://efai.amnesty.org/
Autre interrogation que je soulève : peut-on rire de tout ? Je crois que oui, de presque tout, pour ne pas devenir fou !