Assis dans mon fauteuil
Dans la pénombre
Le deuil
M’enveloppe
De son écharpe
C’est l’hiver
Désert
Nu
Des ombres
Dans l’âtre éternuent
Quoi donc ce soir
Un monde inhumain
Eveille mille jeux
Mille voix
J’entends mes maux
Dans l’épaisseur des murs
Tels des galets roulés
Par la course folle des eaux
Tout en tremblant je plonge
Ma bouche dans le ventre de la nuit
Si pleine de tendresse
Et je m’endors ivre de son suc
Dans la chaleur de sa toison
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Ce monde inhumain
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