La blancheur de ton visage,
Au teint frais d’une rose matinale,
Illuminait mes sombres couleurs,
Languissante au gouffre de la nuit,
Tu venais me retrouver pour chasser mes ennuis,
En puisant l’essence de mon esprit damné,
Bien trop tard hélas, pour assécher mes larmes,
Quand tu volais mon cœur de ses armes,
Des sentiments perdus d’avoir si mal aimé,
Ton âme parmi les âmes de ces gens,
Triste d’une tristesse contagieuse,
Aussi pure, belle et délictueuse,
J’allais sur mon rafiot dévaler tes abîmes,
Affronter seul tes vagues déferlantes,
Fier capitaine sur ton corps maritime,
Je ne sentais ni ma chair ni mon sang,
Ni tes seins pâles et lactescents,
Que je voulais bénir au creux de mes mains sales,
J’ouvrais alors la vie qui coule dans mes veines,
Comme un fleuve jadis baptisait mon enfance,
Rougit par le soleil dans sa dernière danse.