Ceux que l’on met au monde n’ont plus peur,
C’est avec défi qu’ils se veulent costauds ;
Ils quittent l’abri douillet de nos bras chauds...
N’ayant plus dans leur destin, droit au chapitre,
Ils nous laissent de l’autre coté de la vitre
Tu as déserté, en Helvétie, tu traces ta vie
Toi mon tout petit, mon bébé, tu es parti
Comme tes frères et ta soeur vers un ailleurs.
Toi le dernier, celui que je croyais bébé encore
Te voilà, comme les autres, si grand et si fort.
Je te promets que j’ai tout fait pour te préparer...
Je t’ai appris un peu le vie, ce que je connais
Mais c’est venu si vite, aujourd’hui, les mains vides
J’erre mes chemins à l’envers, seule... livide...
A la recherche de mes réussites, mes erreurs.
Il n’y a plus d’hommes pour accrocher mon cœur
Plus d’enfants, plus d’argent, plus d’inspiration.
Mon ventre se vide de ce que fut ma vie de passions
Laissant à la place un traité de solitude bien signé
Conformément à la loi d’une vie trop malmenée
J’irais bien caresser les petites âmes roses...
Au près d’elles enfouir mes humeurs moroses
Je n’en ai pas le droit, je n’ai as fini mon parcours.
Dans mon cœur, de la tendresse, il y aura toujours.
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Déjà parti
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J’ai écrit cette poésie avec quelques titres de chansons de Lynda Lemay , essayez de trouver le nombre et peut-être si vous avez le temps, les titres...