Ami, passeront les années,
allons vivre et mourir,
les colères s’effaceront,
au travers de nos rires.
Une coupe à tes lèvres se lève,
comme un salut offert ;
à ceux qui burent la même sève,
le même plaisir, les mêmes vers.
Ce sont eux qui dans ces souvenirs revivent,
où tu vivras demain,
lorsque ces heures trop fugitives,
auront fui ton destin.