Ces mots qui coulent
De ma main
Sans paroles
Vont sur ton chemin
S’enivrer de parfum
Ces mots en prose
Qui coulent en larmes
Sont l’œuvre d’une âme
Qui se décompose
Ces mots que je t’écris
Arriveront
Avant le dernier souffle du vent
A tes chevilles
Et te réveilleront
Comme un bruit de serrure
Reviendras-tu au printemps ?
Dans les bras du feu
Pour que les cieux
Ne restent plus sombres