Ce soir d’hiver
Une nuit de fer
Me cerne dans l’exil de l’absence
J’ai fui l’asile du silence
Qui m’agresse
Pour attendre le jour sa transparence
Qui seule me peut tire de tristesse
J’erre solitaire dans l’obscurité
La faim
La soif
La pluie
Le vent
Sous un ciel sans étoile
Avec un bout de toi
Au fond de moi
Comme une bête
Qui ne m’a jamais quitté
Mes lèvres chuchotent ton nom
O grâce ! Appelle-moi
Et je viendrai à tes pieds
Si loin que tu puisse être
Avant l’aurore prochaine