Le fossile gris de l’absence
Comme une réminiscence
Scelle des sillons autour
D’un espoir devenu sourd
L’émoi est tranché de vide
Malgré un ciel bleu avide
Qui le rend infiniment
Fou dans ses resserrements
Comment faire une étincelle
Dans ce peu de vie sans sel
L’océan n’a plus de goût
Dans ce paysage flou
L’esprit se tord d’habits blancs
Noués délicatement
Comme une grâce inutile
Que l’usure rend fragile
Il n’est plus d’intelligence
Qui remplace l’élégance
D’un cœur pur qui s’égare
Dans les couloirs du hasard