Que la nature reprenne ce qu’elle m’a donné
C’est un fardeau trop lourd que je ne puis porter
On dit que se détruire est un péché violent
Celui de me faire vivre en est un bien plus grand.
Les hommes détestent la mort, et moi je hais la vie
Je veux choisir mon sort, pousser mon dernier cri
Ils passent leurs existences à oublier la fin
A redouter l’instant dont on ne connaît rien
Moi je connais la vie, j’en connais les souffrances
L’adorable tristesse de la mort m’encense
Et si l’Enfer m’attend pour avoir fait un choix,
Alors je m’émerveille d’avoir, pour une fois
Su forcer le destin par l’ultime décision
Et que Dieu se souvienne à jamais de mon nom.