De la douce musique
que l’on ne veut arrêter
tu es de toutes les notes
symphonie sans final.
Le reste est sans voix,
mémoire du vent
caressant les nuques
des paupières closes.
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le cœur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De l’alouette
sifflant le temps de l’amour
nous l’appelions lulu
dans nos rires d’enfants.
Le reste sans un bruissement
seul un souffle rauque
te fait souffrir
moi, à jamais.
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le cœur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De ce sourire,
rayon de toits bleus
à attraper le bonheur
fuyant des nuages.
Le reste guide mes doigts
tremblant, maintenant.
à chaque souvenir
Les larmes ne sont
rien que de l’eau
infiltrant le cœur
pour enraciner la douleur
du désespoir.
De cette vie,
juste la mauvaise paille.
Le reste est dans nos yeux
au fond et ensemble
toujours.
Les larmes pleurent,
mon étoile filante
d’une tâche sombre,
disparait,
mais la pluie sans cœur
ne mouillera plus ses cheveux
du désespoir.
Emirelo - juin 2005