Février le singulier
Février l’irrégulier
Te venges-tu ainsi de ta petitesse ?
Dans les brumes glacées de tes matins timides,
Tu nous offres, narquois, le velours camélia .
Rouge sang.
Tu te joues, perfide, de nos rêves de printemps
En faisant miroiter les ors de mimosas sous un ciel lourd et bas.
Noir cendre
Tu nous laisse, fanfaron, fêter les amoureux,
Valentin – Valentine s’en allant deux par deux
Et croiser nos prénoms, sourire au coin du cœur, en suivant les yeux doux des amants de Peynet flottant sur un nuage
blanc bleu
Hélas ! tu reviens,
Février, l’assassin.
Nous arracher encore des larmes de chagrin.