Parce que j’ai le droit de savoir
les raisons de ton indifférence.
Parce que l’on ne peut concevoir
une décision soudaine sans référence.
Parce que sans le corps du délit,
de l’Amour il n’y a pas de deuil.
Parce que ton corps dans mon lit,
était ma joie, ma fierté, mon orgueil.
Alors, aujourd’hui, terrible est ma haine
Elle a de l’Amour pris la place.
Prends garde qu’elle ne se déchaine
contre toi que nulle ne remplace.
Parce que s’il a un début,
un Amour a droit au mot fin.
Je n’accepte d’être au rebut.
De toi, toujours j’ai faim.