Il meurt de plus en plus de monde cette année
Des inconnus surgissent venant dont ne sait ou
Les feuilles hérissées sont des ramées de houx
Le fleurs n’ont plus d’odeur et la vie s’est fanée
L’hiver encor lointain accroche aux arbres roux
Des rameaux écorchés et dans les champs glanés
Gisent des cadavres par le soleil tannés
Musaraignes et loirs victimes du mois d’août
Ainsi vont les cycles de mois en mois perdus
L’aspect de la nature est un malentendu
Que les âges pressés perçoivent dans le temps
Les heures sont comptées le futur incertain
Prolonger les instants et nous serons contents
Un soir supplémentaire apprivoise un matin
Juillet 2006