Sapée en noir, l’humanité inexorablement fustigée, étreint l’obscuritéEt pourtant, elle tache d’habiller ses moches fils, son mystérieux habit « velouté »Quoique je tente de dépeindre ses tréfonds quintessenciésJe n’y parviens pas, et un « simulacre » me dit : « vous etes licencié ! »Je lui dis alors : « élucides vos paroles abstruses »Il me réplique : « supposez que vous etes parmi « les amants des muses »En train de s’engager dans une affaire vouée au déboire ;Celle de sonder poétiquement une « humanité » pareille à une « moire »A chaque reflet, correspond un lacis philanthropique coruscantVous lançant une enfilade de concepts sublimes et marquantsUne « industrie spirituelle » prime le tout et dicte aux humains :« Pansez les blessures des innocents, essuyez les larmes des orphelinsSoyez comme un sabre exterminateur de « maux »Soyez, mes chers fils précieux, comme un flambeauPerçant les ténèbres farouches, disant aux pandémoniums :« Votre empire rosse va péricliter sous l’effet d’un « pélargonium »Exhalant sa fragrance purificatrice, bâtisseuse de « paix »Génératrice d’immarcescibles amours, palliante de « faix »Je vous professe « simulacre » qu votre énoncé est fort énigmatiqueEt qu’il s’incarne en un « atout spirituel hermétique »L’humanité est une « mère » dont la tendresse ne sera jamais tarieIl me déchire le cœur de la voir endeuillée et « marrie »Car son ame et la mienne ne forment qu’uneUne fois l’une touchée, l’autre lui dit : « vous faites encore témoigner la luneQue nous sommes la « personnification » de l’embrasement de la « vie »Qui brandit de nos jours le trouble et les bonheurs « ravis »Il y a de quoi s’étonner quand on opte pour le désordreQuand les amants de la « mort » rient à se tordreN’ayant cure d’une humanité couronnée de roncesQui pâtit souverainement dans l’horrible silenceOn est arrivé au point où le monde se déshumanise !!!Laissant de lui d’écœurantes et funestes balises ;Tandis que les crésus jouissent d’un luxe tapageurLes « misérables » boivent des rasades de malheur !!!!!!!O dieu !les suppôts de Satan bourrèlent cruellementUne humanité percluse qui, cependant, lutte continuellementIl est temps pour ceux qui ont battu la chamadeDe rentrer au bercail, de laisser la « déraison » en radeD’emmitoufler l’humanité de leur tendressePour que soit bien établi qu’elle est leur unique « princesse »
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Humanité marrie
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Notre mère martyrisée