Non je ne t’effacerai jamais de mes sens
Malgré le cri de ta dernière image
Tu existeras toujours de tes cendres
Dans mon cœur vibrant de ton souvenir
Jamais je ne m’éloignerai de toi
Pour sombrer dans l’odieuse torpeur
Tu m’en voudrais toujours
Car toi tu n’as jamais eu peur
Toujours je te garderai près de moi
Car tu es toute la nuit
La nuit dans son plus grand émoi
Qui incite toujours à la vie
Non je ne t’oublierai pas
Même si j’oubli ta chair pétrifiée
Ton cerveau asséché
Ce corps n’était plus toi
Non je ne t’effacerai jamais de mes sens
Même si je ne te l’ai jamais dit
J’aurais voulu trouver les mots intenses
Mais ma pudeur me l’a interdit
Non je ne t’effacerai jamais de mes sens
Non
Non
Non je ne t’effacerai jamais