La Côte de granit rose, l’Adieu à Bougival
Je les ai tant aimés que je les ai gardés
Et vois-tu, Louis Joseph, bien sûr je te lirai
Comme je relis Hugo, Verlaine ou bien Stendhal.
Je ne veux point t’élever sur quelque piédestal
Mais simplement te dire combien j’ai apprécié
Les merveilleux poèmes dont tu nous gratifiais
Et j’aimerais un jour devant ta pierre tombale
Debout face à la mer, au Pays du Ponant,
Parmi ces granits roses dont tu nous parlais tant
Te dire, cher Louis Joseph, simplement kenavo !
Tu vois, juste au revoir, mais certes pas adieu
Car j’espère malgré tout qu’on trouve aussi là-haut
Forum littéraire et poètes heureux.
Décembre 2005