Trouverais-je, un jour, les mots, les armes,
Pour te décrire l’incendie de mon âme ?
Peut-être saurais-tu l’éteindre de tes larmes ?
J’y ai moi même mis les flammes.
La nuit je cherche cette étoile.
Je tourne mais jamais ailleurs que sur moi-même,
Je n’entends dans ces rêves que ces râles,
J’écris, mais à personne d’autre que moi-même,
Ecoutes ? N’entends-tu pas ce grondement ?
C’est tous mes espoirs qui choient.
Ecoutes ? Mes souvenirs agonisants.
Mon salut viendra t-il de toi ?
Mettre des mots sur des maux,
Cela n’apaise en rien la douleur,
Y mettre de la musique peut les rendre beaux.
Vite ! Chante mon amour car l’ennui a prit mon cœur.