Je rêve la nuit que je meurs
Que je découvre le bonheur
Je me libère de mes pensées
Obscures et sombres, c’est terminé
Si je ressens une délivrance
Si je ne m’inflige plus de souffrance
Ce n’est pas pour autant fini
Je n’aimerai jamais la vieJ’ai vécu un passage à vide
Où tout ce qui me fit souffrir
M’a détruit rongé, tel un acide
Je n’ai plus la force de mourirMalgré ce que j’ai traversé
L’amour ne m’a jamais quitté
Je n’arrête pas d’y penser
A elle et aux moments passésIl y eu tellement d’évènements
Qui m’empêchent de vivre normalement
Des choses pour moi bouleversantes
Qui laisseront des marques béantesA quoi cela va-t-il aboutir
Je suis condamné à errer
Dans ce tunnel qui ne semble pas finir
Cette vie qui va m’exténuerJe ne sortirai de ce tunnel
Qu’en me faisant greffer des ailes
Il faut pour ça entrer dans le sillage
D’êtres chers, partis vers d’autres rivagesJe ne me crois pas fataliste
Mais tout simplement réaliste
Noyé dans mon affliction
Je ne trouve pas de solutionComment faire alors pour s’évader
Du monde où je suis prisonnier
Et dans lequel je suis piégé
Personne ne peut m’aiderJe ne peux pas trop m’exprimer
La chose à faire c’est profiter
Car tout peut vite s’arrêter
J’ai tant besoin de paix.