Assis sur le rebord de la fenêtre,
Je regarde loin , l’horizon
Sur le toits des maisons
Que j’imagine connaître
Comme simples voisins
Dans ce ciel gris parisien
Je n’ai que des pigeons
Et des ballons égarés
Que des gamins d’en bas ont lancés
Rue Taine
Coule une fontaine
Jamais je ne l’ai entendue
Trop loin, trop perdue
Car ici les bruits s’effacent
Sans jamais laisser de trace.
Assis sur le bord de la fenêtre
J’ai les jambes qui se balancent
Entre la mort et mon être
Je ne sais plus faire la différence.