Quelle répugnante horreur scelle le monde d’à présent !
Il est aimable comme une porte de prison
Voici une fiche signalétique de ce laid monde :
Les beautés se sont enfouies sous son trait immonde
Il est plein d’amertume et de désordre
Tout n’est pas dans l’ordre
L’humanité s’enlise dans la déliquescence
Son supplice exquis prend inexorablement naissance
Nous vivons une époque où le sang coule à flot
Où les portails du salut sont confusément clos
Une ébouriffante chose : « l’humanité se déshumanise » !!!
Dans l’ « atrabile », elle s’enlise
On lui dessine des images de pleurs
On n’a cesse d’accentuer ses douleurs
Décrivons rondement sa physionomie :
Elle patauge dans un incompréhensible « anomie »,
Qui fait que la « raison » subit un « rétropédalage »,
Que les « joies de l’anormal » se montrent en plein étalage ;
On enfante nonchalamment des « litres »
Les « salvateurs » seraient qualifiés de « bélîtres » !!!!!!
Au moment où le « mal », hilare dans son vilain concert
Les stridentes voix du « bien » prêchent dans le désert !!!!!!
O ciel !j’entends se gonfler dans les ténèbres,
Des gémissements déchirants, ainsi qu’un ton funèbre
Les cieux, au-dessus de nous, se rembrunissent
Le « tocsin » a sonné, de redoutables maux fleurissent !!!!!
On sème la terreur, la douleur et la tristesse
On fait des vagabonds et des orphelins sans cesse
Le monde d’à présent est fou « cent pour cent » ;
On fait pleurer iniquement les innocents,
On perpètre d’écœurantes atrocités
On tourmente inimaginablement notre mère « l’humanité »
Elle subit les affres de « l’écartèlement »
Elle se noie dans l’indescriptible tenaillement
« Sa guérison » est restée longtemps en carafe
Les pandémoniums indifféremment s’esclaffent
Face à tous ces funestes repères
Je suis confus,…….je m’y perds
Un jour, l’infinité des cris sortira de ses gonds
Portant solennellement le suaire de l’extravagant