Le pont était désert, les coursives aussi,
L’équipage avait fui fatigué et usé
Vers d’autres horizons et d’autres destinées
Et un profond silence, prémices de l’oubli,
Planait sur le vaisseau, vulnérable coquille !
Seuls quelques fidèles, comme un dernier carré,
Refusant l’abandon au nom de l’amitié,
Attendaient incertains un retour à la vie…
Il naviguait encore mais avec si peu d’hommes
Qu’on croyait à le voir, voir un vaisseau fantôme !
Mai 2008