Les fleurs de l’aube ont leur secret
sous la pluie fine de juillet
leur lumière éclate d’écho
sur le bouquet gris de mes maux
Les senteurs me rappellent
que novembre fuit et chancelle
dans l’ombre de mes jours fruités
comme un signe pétri de beauté
La poésie est là entière
dans l’ignorance des frontières
que mon cœur fabrique de peur
dans le dédale des couleurs