Ils veulent nous emporter,
Dans les jardins divisés,
Ils te diront de fermer l’œil,
Et t’isoleront dans un écueil,
Tu prendras tes peurs pour des faits,
Tu t’aligneras sur leurs méfaits,
Tu ne croiras plus jamais aux fées,
Tu t’enfermeras dans un monde surfait,
Rien n’est réel, que l’ombre,
Que nos yeux projettent sur ce monde,
Et tu répètes sans savoir,
Et tu t’embarques sans savoir,
Toi, l’unique parmi les flots,
Qui épurent la magie des mots.
Ils défendent leurs oasis, et nous livrent en pâture au désert, la loi, les juges, et les bons Dieux, ne reconnaissent que ton insolence, il la guette dans tes yeux enflammés. La révolte, cher ange, est le suicide des damnés….