S’il suffisait de dire :
« viens, je te pardonne »
pour effacer le ciel
que tu as peint de gris,
pour effacer la peine
de mes larmes séchées.
S’il suffisait de dire :
« viens, je t’aime toujours »
pour ranimer un cœur
que l’hiver a gelé,
pour ranimer la flamme
éteinte par tes yeux.
S’il suffisait de dire :
« viens et prends ma main »
pour oublier ces mots
hurlés par le silence,
pour oublier ces mots
que mes rêves ont bercés.
Mais il ne suffit pas de dire :
« je peux le dire »
quand le cœur ne veut pas
quand le cœur ne veut plus
l’amour se meurt
sur le seuil de l’envie...