Les pensées m’assaillent de toutes parts,
Et je fuis mes pensées,
Je te cherche,
Au fond de moi,
Sur mes feuilles épars,
Dans mes vers sans rime,
Dans mes journées,
Qui s’étalent sans fin,
Dans mon ame écorchée à vif,
Dans cette nuit,dont la chevelure de jais,
Enserre mon cœur,sans pitié,
Lui soutirant ses dérnières gouttes de Joie,
Cloué au pilori de mon amèrtume,
Je me noie,
Dans les eaux glauques de ma tristesse,
Je suffoque,
Je m’aggripe à ces bribes de souvenirs,
Que ton visage illumine,
Et que j’éssaie d’étreindre,
Comme un rêve insaisissable,
Qui s’éstompe au loin,
Tout dans ce corps qui languit de toi,
Refuse,
Que tu ne soies plus qu’une image éthérée dans un rêve,
Qu’une photo ceinte de ruban noir,
Sur ma table de chevet,
Qu’un prénom qu’on évoque au passé,
Depuis que tu es là haut,
J’ai ici bas mille chagrins ,
Dont chacun est plus immense que cent montagnes,
Si je racontais ma souffrance à la mer,
A force de douleur celle ci deviendrait un rocher,
Et la montagne un océan de larmes,
La terre et le ciel ne sont plus ,
Qu’océans de douleurs,
Si je demeure sur le rivage,
Je vis dans la crainte constante des vagues,
Mais si je plonge dans cet océan,
Où tant d’âmes s’enfoncent constamment,
Comment le mort vivant que je suis,
Peut il rester visible à la surface ?
Il n y a pas lieu de s’étonner,
Si je me perds pour toujours,
L’étonnant serait que je demeure à la Surface ;
On dit que l’amour est fort comme la mort,
Mais la mort est plus forte que nous,
Simples et faibles humains,
il faut juste se résigner,
Accèpter,stoique et fataliste
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