Au pied d’un saule pleureur,
Les feuilles et les mots s’envolent,
En plein automne ô crève-cœur,
Je me souviens de tes paroles,
Je vis ici au paradis perdu,
Mais, tandis que la vie s’écoule,
Et qu’on ne s’aime plus,
Il faut toujours que je me saoule,
Car je m’enivre de toi Lily,
Je pense à toi et la nuit et le jour,
J’en suis malade et dans ce lit,
Je ne veux plus d’autres amours,
Las du temps à l’abandon,
Lorsque j’épuise matins et soirs,
Ma joie de vivre au désespoir,
Au pied d’un saule sans raison.