J’ai froid,
Serre moi dans tes bras.
Ses yeux ont perdu leur lumière
Ils ressemblent à la campagne
Par une nuit d’hiver sans lune.
Sombre
Anonyme.
J’ai froid
Serre moi plus fort encore
Ses mains ont coupé le bois
Ensilé le blé, l’orge et le maïs
Elles reposent sur les draps
Inutiles
Vaines.
J’ai froid
Serre moi dans tes bras
Se rend-il compte qu’il part ?
Combien de temps encore ?
Une heure, un jour, une semaine ?
Maintenant
Déjà.
J’ai froid
Serre moi plus fort encore.
Regarde,
Ses yeux sont morts avant lui.