Mon Dieu, j’aimerai tant
Que ceci ne soit qu’un roman
Qu’une triste et sombre fiction
Fruit de mon imagination
Mon Dieu, que je souhaiterais
N’avoir fait que rêver, imaginer
Ce qui aujourd’hui me tiraille
Et depuis longtemps me fait mal
Mais les choses aujourd’hui s’empirent
Je pense vraiment mourir
Je suis en train d’étouffer, de me noyer
Dans tous ces verres que je me suis versé
En rien ils permirent d’oublier
Ils m’ont fait prendre cette arme de délivrance
Des images, des actes à jamais gravés…
Délivrance acquise dans la souffrance
Mais c’est vrai que quand j’y pense
Mon comportement s’apparente à la démence
Ce que je prenais pour me libérer
A fini par m’emprisonner
Et oui !... Je bois… Je bois… Je bois…
Voilà ce que sont les soirées pour moi !
Ensuite : Je saigne… Je saigne… Je saigne…
Mon corps, mon cœur, mon âme s’éteignent !
Mon Dieu, pourquoi écris-je à toi
Il y a longtemps que j’ai perdu la foi
Depuis que tu m’as enlevé une personne aimée…
Départ prématuré… Souffrance pour l’éternité
Mon Dieu, pourquoi ne me fais-tu pas partir
Je n’entrevois aucun avenir
Combien de souffrances faut-il que j’endure
M’en prévois-tu autant dans le futur
Ma vie n’est pourtant pas que souffrance
J’ai vécu beaucoup de choses heureuses dans l’enfance
Des moments merveilleux avec mes parents
Et ma sœur que j’aime…qui souffre tant
C’est elle qui parle de place perdue
D’amour, de sentiments déchus
Mais elle n’a pas vu par son absence
Sa place dans la famille gagner de l’importance
Difficile alors de se sentir, avec mes parents, chez soi
Perdus sous leur propre toit
Aux abois, privés de leur fille tant aimée
J’eu l’impression de cesser d’exister
Oh oui !... Je pleurs… Je pleurs… Je pleurs…
De te voir à ce point te détruire
Mais moi : Je meurs… Je meurs… Je meurs…
J’ai besoin d’en finir !